La bête humaine, les pulsions de criminelles de jacques lantier
La Bête humaine d'Émile Zola
De tous temps, le meurtre et la mort a toujours captivé les plus grands auteurs comme Albert Camus avec L'étranger, mais ce thème est aussi présent chez les peintres tel que Gustave Courbet avec Un enterrement à Ornans .
Ici, nous allons étudier La Bête humaine d'Émile Zola (1840-1902) , un roman naturaliste publié en 1890, le dix-septième volume de la série Les Rougon-Macquart qui narre l'histoire de Jacques Lantier, un mécanicien qui a l'approche d'une femme séduisante, a des pulsions meurtrières. Nous analyserons les pulsions criminelles incontrôlables et bestiales de Jacques , sa résistance mentale et physique et comment l'espace reflète et exemplifie ses tourments intérieurs.
Tout d'abord, Jacques a des pulsions criminelles qui se caractérisent par une envie incontrôlable de tuer « Une fureur semblait le prendre », Émile Zola la met en valeur en introduisant des verbes liés au regard « chercher des yeux », « la regarda », « ses regards » comme si Jacques était affolé, dans un état second. Le mot envie est présent à deux reprises, nous pouvons en déduire que c'est plus fort que lui. Il y a un champ lexical des armes « une arme, une pierre » et « les ciseaux » qui nous montre directement son but : le meurtre. La ponctuation s'intensifie : l'envie du crime monte en lui. Et pour finir, dans cette phrase « Ses regards rencontrèrent les ciseaux, luisant... », on dirait que les ciseaux se présentent à lui, l'appellent, et que le meurtre s'impose à lui.
Jacques est mi homme, mi bête lors de ses pulsions, les verbes présents dans ce texte sont employés pour caractériser les animaux « une férocité », « ramassa d'un bond », « enragé ».Il y a plus de détails « cette gorge nue, entre les deux seins blancs, aux fleurs roses », « cette gorge, chaude et blanche » , comme si il avait une vue plus fine que l'homme et sur cette phrase « Ses regards rencontrèrent les ciseaux », le « Ses » nous fait comprendre qu'il a une