La catégorisation sociale
Expérience de François Le Poultier
Psychologie Expérimentale
2012-2013
Session de juin
INTRODUCTION
La catégorisation sociale, le fait de « voir ce que je crois » a fait l’objet de nombreuses recherches en psychologie sociale.
Chaque individu reçoit des milliers d’informations par jour. Le seul moyen pour lui de traiter toutes ces informations est de catégoriser c’est-à-dire de ranger les éléments auxquels il a été confrontés dans des catégories plus générales. Nombreuses sont les recherches qui prouvent qu’on attribue facilement aux éléments d’une catégorie, les attributs caractéristiques de cette catégorie. Cette tendance a des conséquences importantes sur nos jugements et nos comportements quotidiens. Elle peut, par exemple, s’avérer à l’origine de phénomènes de discrimination et de racisme.
C’est ce qu’a voulu montrer François Le Poultier en 1986 dans l’expérience que nous avons reproduite en classe. Pour lui, la catégorisation sociale est inévitable. On en a besoin pour s’orienter. En effet, pour ne pas être perdu, le cerveau de l’homme a besoin de classer les informations qu’il reçoit. Ex : Les pêches et les poires sont des fruits, une personne aux yeux bridés vient d’Asie, …
On en a également besoin pour expliquer. Par exemple, pour expliquer l’incertitude « La violence c’est la faute des Arabes », ou pour s’organiser en prévoyant le comportement des autres « C’est un enfant de bonne famille, on peut lui faire confiance ».
Enfin, la catégorisation sociale permet de se connaître soi-même car on se compare aux autres
« Il est comme ca… Je ne voudrais pas lui ressembler. »
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JE VOIS CE QUE JE CROIS :
HYPOTHESES DE FRANCOIS LE
POULTIER.
François Le Poultier est un professeur de psychologie sociale à Nancy. Celui-ci a présidé jusqu’en 2011 l’université de Nancy 2. Il a réalisé deux doctorats. Un en psychologie sociale et un autre en lettres et sciences humaines.