LA Chap XVIII Gargantua
Plan :
I. Satire de la religion
II. Critique de la guerre
III. Parodie du roman de chevalerie
→ Comment François Rabelais su faire fusionner le rire, l’indignation et la dénonciation ?
Dans ce chapitre, il s'agit d'une querelle entre les sujets de Pichrocole et ceux de grandgousier. Les fouaciers refusent de vendre leur marchandise aux bergers et l’un d’entre eux nommé Marquet donne un coup violent à Forgier, un des bergers. En signe de représailles, les fouaciers sont pillés et roués de coups. Pichrocole ordonne alors à son peuple d’entrer en guerre contre leurs voisins et mène une attaque surprise. Ce chapitre est donc le début du conflit ; le narrateur décrit la manière dont un moine de Seuilly se bat afin de sauver le champ de vigne de l’abbaye.
Au début de ce chapitre, il semble que le narrateur soit contre les envahisseurs car il les qualifie de
« diables » L11. Il met en avant leur abscence de limites en précisant « Il prirent tout ce qu'ils purent. Rien ne leur parut trop chaud ni trop pesant. » L2 et 3. Cette idée est de plus renforcé par le pronom « tout » et le …... « rien ». Dans ce chapitre, Rabelais effectue une critique de la religion et de ses représentants en utilisant l'ironie, en effet il se moque de la crédulité (trop grande facilité à croire quelqu'un ou quelque chose ) des religieux. L’emploi du groupe nominal mélioratif comme « belle procession » qui est en opposition avec la gravité de la situation, témoigne de cette ironie et résonne comme une moquerie, c'est une réaction inadéquate des moines. De plus, Rabelais les tourne en ridicule à travers un jeu de mots associant deux termes opposés, les diables et les saints : « Les pauvres diables de moines ne savaient à quel saint se vouer. » Mais également à travers l’emploi du