-Le citoyen romain est avant tout un homme libre et fier de l’être : la présence d’esclaves est là pour le rassurer. Il porte un habit qui lui est propre, la toge, inconnue des Grecs. Il est identifié par un nom et un prénom, parfois un surnom, par l’indication du prénom de son père et par son appartenance à une tribu civique. Il est très attaché à sa langue, le latin, même si les élites pratiquent la langue grecque considérée comme culturellement supérieure. Il dispose de nombreux droits civils et civiques qui assurent la cohésion familiale, avec égalité devant la loi.La Table claudienne était une plaque de bronze portant l'inscription d'un discours prononcé par l'empereur Claude, en 48, devant le Sénat romain. La table fut brisée : on en conserve aujourd'hui deux fragments, retrouvés à Lyon, dans le quartier de la Croix-Rousse, en 1528. L'utilisation du pluriel, les Tables claudiennes, est courante[1], mais elle est fautive : il n'existe qu'une seule Table claudienne, deux fragments d'une seule et même table ; en témoigne la traduction publiée par Philippe Fabia en 1929 sous le titre La Table claudienne de Lyon[2].
_ Les Tables claudiennes sont deux fragments de bronze sur lesquels figure un discours de l’empereur Claude. En 48 cet empereur accorde à tous les Gaulois la totalité des droits des citoyens romains, dont la possibilité d’exercer des magistratures romaines et d’entrer au Sénat.
* Les Tables claudiennes sont une source historique majeure. En effet grâce au discours de l’empereur Claude en 48 apr. J.-C. les élites de toute la Gaule peuvent accéder aux magistratures romaines (et au Sénat).
* Les Tables claudiennes ont été gravées par les notables gaulois pour honorer l’empereur Claude à l’origine de la décision en leur faveur. Elles ont été gravées et conservées à Lyon car elles conservent la mémoire d’une décision importante pour la promotion des Gaulois au sein de l’Empire romain.