La citoyenneté
Les premières conceptions qui fondent la citoyenneté se forgent dans les sociétés antiques. L’idée même de citoyen naît avec la Cité grecque. Elle repose sur le principe d’isonomie qui fait de chaque citoyen le membre d’une communauté d’égaux. Le citoyen est celui qui obéit à des lois, non à un homme. Rome donne, par un processus d’extension progressive du droit de cité, une dimension universelle à la notion de citoyenneté. Quelle est exactement la place du citoyen dans chacun de ces deux régimes? Dans un premier temps, nous expliquerons la citoyenneté athénienne. Ensuite, nous verrons la citoyenneté romaine et, pour finir, nous soulignerons les différences entre les deux conceptions.
I- La citoyenneté athénienne - Ne peuvent être citoyens que les enfants nés de parents citoyens athéniens ;
- Les citoyens athéniens sont les souverains des institutions ;
- Démocratie directe : les citoyens commandent directement la cité ;
- Les magistrats de la cité sont tirés au sort parmi l’Ecclésia, formée de l’ensemble des citoyens
- Devoirs du citoyen : participer à la vie de la cité, défendre la cité (tétrarque, hoplite), service militaire
(éphébie), participer aux sacrifices religieux ;
- Droits du citoyen : droit de propriété, banquet, magistrature ;
- Limites de la démocratie : 40 000 citoyens sur 300 000 habitants, exclusion des femmes, esclaves et métèques. II- La citoyenneté romaine - Citoyenneté romaine est une dignité, un privilège ;
- L’Empire romain n’est pas démocratique ;
- Droits du citoyen : catégorie juridique favorisée, protection, disparition de certains impôts, accès au droit de propriété, tria nomina, toge, latin ;
- Devoirs : il doit acquitter ses impôts, fournir des soldats aux légions romaines, participer à la religion ;
- Certaines catégories sont exclues de la citoyenneté : esclaves (sauf affranchis), pérégrins et femmes.
III-Les différences
- Citoyenneté athénienne s’inscrit dans un processus