La "civilisation" garantit-elle a l'homme le bonheur?
la “civilisation” garantit-elle à l’homme le bonheur?
Dans ce corpus nous est présenté 3 textes de genre similaire, toujours dans le but d’argumenter, que ce soit a travers un essai (textes 1 et 2) ou à travers une histoire ou conte (en effet, on retrouve le genre de l’apologue dans le texte 3). La question qui nous est posée ici est la suivante: Selon les trois textes du corpus, la “civilisation” garantit-elle à l’homme le bonheur?
D’abord, on peut dire que l’Homme doit avoir un minimum de civilisation pour être heureux. En effet, dans le texte 2, Voltaire montre que l’Homme dans l’état de pure nature n’a pas de capacités de communication (“n’aurait pour tout langage que quelques sons mal articulés”) ni de réflexion (“ses idées seraient renfermées dans le soin de se nourrir”). Aussi, il ne connaît ni religion ni science: “Il n’aurait pas plus de connaissance de Dieu et de l’âme que des arithmétiques”. On le compare même a un animal: “l'espèce des castors serait préférable”. Donc, selon Voltaire, un minimum de civilisation, c’est à dire l’intellect et la religion, serait un facteur de la garantie du bonheur.
Cependant, il faut bien noter la différence entre “l’homme sauvage”, auquel on fait allusion dans les deux autres textes (et qui sait réfléchir: “Il ne vient jamais aux coups sans avoir auparavant comparé la difficulté de vaincre avec celle de trouver ailleurs sa subsistance”, Texte 1), et “l’homme à l'état de pure nature” dont Voltaire traite le sujet.
Ensuite, on voit que l’Homme, avec la civilisation, a tendance à devenir corrompu alors que l’homme sauvage mène une vie simple et heureuse.
Dans le texte 1, Rousseau utilise un rythme ternaire et un parallélisme pour souligner la simplicité de la vie de l’homme sauvage: “Le vainqueur mange, le vaincu va chercher fortune, et tout est pacifié”. Cette simplicité est reprise dans le texte 3 de Diderot avec un autre parallélisme: “Lorsque nous avons faim, nous avons de