La colonie de marivaux en récit
Isolé sur une île déserte et loin de toute civilisation, un lieu de nulle part, un groupe composé d’autant de femmes que d’hommes avait tout perdu, il fallait alors tout refaire. C’était le meilleur moyen de tout recommencer différemment, de créer une utopie et d’éclairer ces obscures pensées dû à ce naufrage obscur sous cette lumière de cette île. C’est alors que les hommes du groupe de naufragés décidèrent de se rassembler tel un Parlement pour établir une nouvelle Constitution sans prendre compte de l’avis féminin et cela déclencha des protestations chez les femmes présentes et c’est la chef, pour ainsi dire politique, Arthénice qui prit la parole.
- Messieurs, daignez répondre à notre question, vous voulez faire des règlements pour la république, n’y travaillons nous pas de concert ? À quoi nous destinez-vous là-dessus ? Là-dessus, un homme nommé Hermocrate, désigné en tant que chef militaire des hommes, répliqua : « à rien comme à l’ordinaire » tout le plus simplement du monde, une évidence. Un autre homme défini ce que Hermocrate entendait par sa courte et vive réponse, en sous-entendant que la vie d’une femme se résumait à se marier quand elle est fille, à être une esclave sur le plan matrimoniaux et domestique quand elle est femme. C’était leur vie, leur lot, leur destin, influencée par des forces supérieures. Une femme, alors, sortit du groupe des femmes pour se positionner à droite, de celle qui avait osé parler en premier, Arthénice. Elle était vêtue d’un pantalon, de bottes, d’un chapeau et surtout d’un pistolet placé sur sa taille de guêpe grâce à sa ceinture et on la connaissait sous le nom de Madame Sorbin. Elle vint soutenir, celle qu’elle considérait comme une déesse pour s’opposer aux hommes, en questionnant leurs ennemis si c’était leur dernier mot. Cette amazone ne les laissa pas le temps de répondre et elle ordonna à une femme du groupe de battre le tambour. Cette femme s’exécuta et les premières notes s’échappèrent