La comédie
Les origines antiques.
La comédie née à Athènes au 5° siècle av JC aurait pour origine le cômos, procession en l’honneur de Dionysos ou des personnages déguisés se moquaient de la foule .Sa forme théâtrale s’élabore en concurrence avec la tragédie, considérée comme plus noble : ainsi, lors des concours de théâtre aux grandes dionysies, un seul jour été réservé a la comédie alors qu’on en accorde 3 en général aux tragédies. Cette hiérarchie entre deux genres, l’un plus « élevé » et l’autre « bas », est justifiée et théorisée par Aristote au 4° dais sa poétique. Elle est reprise par les auteurs classiques français et dans une certaine mesure encore aujourd’hui.
Le théâtre de foire.
Au Moyen Age se développe le théâtre de foire, mettant en scène des farces sur de simples tréteaux, installés sur des champs de foire ou sur le pont neuf à Paris.
Ex : le théâtre de foire dans le film Molière d’Ariane Mnouchkine.
-Comédia dell’arte
La comédie classique.
Sous l’impulsion de Richelieu, le théâtre classique nait en France à partir de 1635.les théoriciens, comme l’abbé d’Aubignac, définissent les règles qui le rendent efficace, pour émouvoir et instruire le spectateur. La comédie, en dénonçant les travers humains, n’est pas un simple divertissement : elle a une visée morale. Elle échappe partiellement alors, aux critiques des religieux et des moralistes, l’accusent de détourner les hommes de leurs occupations sérieuses et honnêtes. Elle acquiert ainsi ses lettres de noblesse, surtout grâce à Molière, le plus important et le plus reconnu des auteurs comiques de cette époque.
EX : dans le placet de tartuffe, Molière insiste sur la valeur didactique de ses comédies de caractère. Il apprend à se méfier des courtisans hypocrites dans le misanthrope ou des faux dévots dans tartuffe.
AU 18°, le genre subit les critiques de Diderot ou Rousseau qui le veulent plus didactique. Cependant Marivaux et Beaumarchais triomphent, le premier en revisitant la commedia