Le terme philosophie, se compose du grec philein, « aimer », et de sophia, qui possède le double sens de « sagesse » et de « savoir ». La philosophie se fonde donc sur la quête d'un savoir. Le savoir est défini habituellement comme un ensemble de connaissances ou d'aptitudes reproductibles, acquises par l'étude ou l'expérience. Cela peut donc expliquer une grande connaissance dans un domaine précis , le fait d’être au courant de certains domaines : savoir parler 1 a plusieurs langues. Le désir d'un objet, d'une personne affecte tout être humain. Il est source de vie et d'espoir. Pour désirer un objet, on peut avoir appris à le connaître auparavant, mais ceci n'est pas une obligation. Le désir c'est la tendance vers une chose, un être dans le but de nous satisfaire. La connaissance préalable évoque la raison, une réflexion sur l'objet avant de le désirer. C'est-à-dire qu'il faut apprendre à le connaître avant de pouvoir l'apprécier et donc de le désirer. Faut –il connaître un objet pour le désirer ? Ou au contraire le désir ne se fait-il pas sans contrôle et sans préméditation ? La Curiosité ne distingue-il pas différentes natures de désirs ? Etre curieux est-ce par là réaliser en partie notre essence d’homme ? La curiosité a alors trait à la vanité, entendue comme vacuité. Mais ne se joue-t-il pas dans la curiosité une autre disposition qui a trait au savoir ? Cette quête n’est-elle pas inhérente à l’existence proprement humaine, ne nous est-elle pas en ce sens naturelle ?
Nous tâcherons de répondre à ces questions en étudiant dans un premier temps la connaissance préalable poussant au désir de recherche de l’objet et du savoir . Puis en second lieu la distinction de la curiosité et du véritable du savoir .Enfin j’évoquerai en troisième parti le désir lié à l’imagination .
Le désir de savoir est souvent impliquée par la réputation et le jugement que l’on a entendu sur l’inconnu. Prenons l’exemple d’une personne que je ne connais point . J’entends par