La conquette de l'ouest par les espagnols
- Codex mésoaméricain : Il s’agit d’ouvrages manuscrits, appelés souvent livres peints, réalisés sur du papier végétal ou des peaux d’animaux recouvertes d’une couche de plâtre, qui se déploient en accordéon. Soumis à des conventions très rigoureuses, ils comportent du texte sous forme de glyphes et des images porteuses d’un sens très précisément codifié. On les classe en fonction de leur ancienneté (préhispanique ou coloniale), de leurs régions d’origine, de leurs sujets.
Systématiquement détruits par les Espagnols qui n’y voyaient que des manifestations païennes, ils subsistent en nombre très restreint pour la période précoloniale.
- Site de Tenochtitlan : la capitale de l’Empire aztèque,-ensuite recouverte par l’extension de
Mexico, la ville coloniale espagnole-, se situait au cœur du plateau central, à plus de 2000m d’altitude, dans la cuvette du lac Texcoco (déjà en voie d’assèchement, il était devenu une lagune peu profonde parsemée de bancs de sable et de vasards). Elle était entourée d’une digue et reliée à la terre ferme par quatre routes. A l’intérieur, elle était parcourue de canaux jusqu’en son centre (on entrait en barque dans le palais de l’empereur), chaque artère de communication comportant une chaussée doublée d’une voie d’eau. Il est à noter que c’est la localisation initiale de la ville de
Tenochtitlan qui explique la particularité actuelle de Mexico, la seule grande capitale d’Amérique latine construite dès l’origine loin de la mer, selon la volonté de Cortès d’effacer le souvenir de la capitale des Mexicas.
- Dénomination : nous employons ici indifféremment et comme synonymes les termes de Mexicas et d’Aztèques, ce qui peut sembler abusif au niveau scientifique (les Mexicas étant en fait le nom d’une tribu particulière, à l’intérieur d’un ensemble plus vaste).
- Religion : les Aztèques se considèrent comme le peuple élu du dieu solaire Huitzilopochtli.
Comme lui, ils ont en charge la