La conscience de soi suppose t elle autrui
•la conscience de soi est un rapport immédiat ou réfléchi qui ne nécessite pas les autres: l’enfant se sent immédiatement, même s’il ne se distingue pas au départ du monde et des autres. Si les autre sont nécessaires, ce n’est que pour s’en distinguer, comme repoussoir pourrait-on dire. Leur présence est en un sens nécessaire, mais pas eux. Et d’ailleurs, on peut s’en passer pour avoir la certitude d’être.
•« je pense donc je suis » Descartes, certitude d’être dans le solipsisme (seule mon existence en tant qu’esprit est réelle et certaine, le reste est douteux et ne pourrait être que représentation)
Mais être conscient de soi, ce n’est pas seulement ni principalement se savoir être , c’est se connaître et là il semble que nous ne soyons pas les mieux placés pour cela: manque de recul ( on colle à soi), mauvaise foi ( divertissement), subjectivité ( en tant que sujet, je me juge comme objet). D’où une place pour les autres.
II. les autre sont nécessaires à la connaissance de soi
•garant de mon identité et de la réalité de mon existence ( d’où lutte pour la reconnaissance selon Hegel pour attester de la consistance de mon existence en tant que sujet)
•miroir : double de moi ou reflétant ce que je suis ou m’obligeant à me voir ( Sartre)
•« intersubjectivité »: même si chacun n’est pas objectif, en recoupant leur point de vue je peux découvrir ce qui est objectif
III possibles:
1.si les autres sont nécessaires, ils ne sont pas suffisants: limite de la connaissance de soi ( l’inconscient de Freud, l’idée qu’on ne peut se connaître étant des sujets en devenir). Finalement rien n’est suffisant, pour se connaître.
2.Si les autres sont nécessaires, ils ne sont pas tous égaux pour moi: certains sont des aides ( psychanalyste, l’ami selon Aristote qui est vraiment un autre moi, l’inconnu si on reprend Sartre…) mais certains sont des obstacles : certains nous empêchent de nous connaître en nous caricaturant ( ennemi ou