La conscience peut-elle être un fardeau?
La conscience est difficile à définir, elle est dite ineffable. La conscience provient du latin et signifie « Avec savoir ». Elle implique donc la connaissance de soi comme le dit Hamilton : « La conscience est la racine de toute connaissance. ». La conscience serait alors le fondement de chacun de nous, ce qui pourrait expliquer l’impossibilité de la définir, tel l’œil qui permet de voir mais ne peut pas se voir lui-même. Descartes, très célèbre philosophe français du XVIIe siècle, a tout de même tenté de confirmer la présence d’une conscience par la citation très connue du cogito : « Je pense donc je suis ». Cette affirmation a cependant suscité de nombreuses critiques par des philosophes comme Husserl ou Sartre.
On peut tout de même distinguer la conscience psychologique de la conscience morale. La première permet d’être spectateur de nos actes, et la deuxième, d’avoir un regard critique sur ces actes. La conscience permet ainsi de nous différencier du monde des choses, c’est-à-dire être un sujet et ainsi avoir une intériorité, des sentiments, des idées, des pensées. De plus, on peut, comme l’a fait Bergson, philosophe français du XXe siècle, mettre en relation la conscience et la mémoire : « Conscience signifie d’abord mémoire. ».
De plus, le terme « fardeau » et plutôt péjoratif. Le fardeau, en effet, est quelque chose de difficile à porter, à supporter même, et qui a plutôt des inconvénients que des avantages.
Le pouvoir de la conscience repose donc sur le fait qu’elle est perçue comme une force autonome susceptible de s’opposer. Ce sujet pose donc le problème de la présence de la conscience et de son rôle dans notre vie. Ainsi, la conscience