La conscience

775 mots 4 pages
La Conscience.

A- Définitions étymologiques
Le mot conscience en français dérive du latin « cum » = accompagné de… ou partager avec ; et de « scientia » = savoir, science (pas dans le sens de science moderne).
Cela veut dire que toutes les fois que je parle, pense et fais quelque chose, je sais que je parle, pense et fais quelque chose.
La conscience est donc la faculté qui garantit la présence de soi-même à soi-même.

Le mot arabe « Al-Waii » suppose un certain rapport avec « le réceptacle ». Avant le XXe siècle on concevait la conscience comme un réceptacle vide a la naissance et qui se rempli à fur et à mesure qu’il grandit.
Le mot arabe « Al-Wijdan » suppose un certain rapport la présence.
Le mot allemand Bewusstsein = savoir parfaitement.
Le mot grec suneideses = savoir ensemble.

B- La conscience fait la grandeur de l’homme.

Blaise Pascal dit : « l’homme est un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un réseau pensant. Quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, car il sait qu’il meurt. » L’homme est faible mais il le sait, par suite il est fort.

Hegel dit que l’existence de l’homme égale à la vie et la conscience de la mort.

C- Les fonctions de la conscience.

La conscience est un pouvoir de réflexion. C’est une faculté « Malaka » qui me permet d’examiner les représentations que j’ai du réel. En fait, nous distinguons la conscience spontanée de la conscience réfléchie.
La conscience réfléchie est la représentation de la représentions.
La conscience est un pouvoir de choix. C’est une faculté qui me permet de s’sélectionner les souvenirs qui me sont utiles au présent.
Dans le sommeil, les souvenirs prennent d’assaut la conscience c’est pourquoi le rêve est incohérent, selon Bergson.
La conscience est un pouvoir de synthèse (du grec sun = ensemble, thesis = poser). Cela veut dire que c’est une faculté qui me permet de réunir les représentations que j’ai du réel, et si bien que « ces »

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