La consommation et l'épargne
LA CONSOMMATION ET L’EPARGNE
INTRODUCTION :
Nous avons vu l’importance de la production : elle permet d’obtenir le revenu. C’est-à-dire, nous avons un PIB qui permet d’obtenir un PNB.
Les ménages disposent d’un revenu disponible brut (RDB) :
RDB = revenu primaire – PO (prélèvements Obligatoires) + PS (prestations sociales)
Il va être soit consommé (Dépenses de consommation finale = DCF) soit épargné (épargne brut = EB).
Il y a deux approches de la consommation :
Approche micro économique. On suppose que la consommation est un acte individuel et que le consommateur est rationnel. Il va faire un choix de consommation en fonction du prix théorie néo classique. L’Etat ne peut pas changer ce choix (car il est individuel).
Approche macro économique. L’Etat peut influencer le niveau de consommation parce que justement le niveau de consommation va dépendre du RDB. L’Etat peut entrainer une augmentation de la consommation finale, soit en fournissant plus de service non marchand, soit en augmentant les prestations sociales pour favoriser la consommation populaire théorie keynésienne. Pour KEYNES, l’évolution de la consommation ne va dépendre de l’évolution de prix mais du niveau d’activité, c’est-à-dire que plus le niveau d’activité augmente, plus la consommation augmente. KEYNES a développé une fonction de consommation selon laquelle la consommation dépendrait du niveau du revenu. Pour augmenter la consommation des ménages, il faut pour KEYNES que l’Etat soutienne l’activité par une politique budgétaire.
Contre les néoclassiques, KEYNES soutient l’intervention de l’Etat. Mais au XXème siècle, M. FRIEDMAN va s’opposer à KEYNES. Car pour M. FRIEDMAN, ce qui est important pour développer la production et donc le revenu, c’est moins la consommation que l’épargne. Et contrairement à KEYNES, M. FRIEDMAN va privilégier la 2ème forme d’utilisation du revenu, c’est-à-dire l’épargne et non pas la consommation.
Qu’est-ce que l’épargne ?
FRIEDMAN reprend la