Consommation: illusion du choix
1. En microéconomie, on étudie les comportements du consommateur, on considère qu’un consommateur rationnel va chercher à maximiser sa satisfaction.
On parle de « théorie du consommateur » pour décrire la façon dont les individus selon leurs préférences et leur revenus maximisent leur bien-être en arbitrant pour acheter plus d’un bien ou service et moins d’un autre, ou plutôt tel bien ou service que tel autre. L’arbitrage étant essentiellement basé sur le prix, celui-ci est une variable non négligeable dans le choix du consommateur.
On parle alors de maximisation sous contraintes:
- la contrainte budgétaire: les consommateurs ont un revenu limité, ils sont contraints de ne pas dépasser un certain budget imposé par le revenu dont il dispose ou peuvent disposer. Le budget serait alors une « ressource rare » qu’il faudrait allouer le mieux possible pour en tirer le meilleur parti.
- la contrainte prix du bien ou service: le consommateur choisit les biens selon ses préférences mais également selon le prix, ainsi le prix détermine la demande d’un bien et représente une limite pour le consommateur qui peut ou non se le permettre, ou qui choisira de choisir un bien substituable: « prix relatif ‘comparé à celui des autres biens’ »
Ainsi les possibilités de satisfaction des besoins sont limitées par ces contraintes.
2. La demande d’un bien correspond à la relation existante, toutes choses égales par ailleurs (en considérant les variables revenus, prix des autres biens et préférences constantes), entre un prix et une quantité demandée d’un bien ou service.
Dans la majorité des cas la demande est une fonction décroissante du prix, ainsi lorsque le prix d’un bien augmente, la demande de celui-ci diminue et réciproquement. (Exception: les biens de luxe dont l’augmentation du prix en fait augmenter la demande, c‘est « l‘effet de snobisme ou Veblen »).
Reste que généralement, si le prix d’un bien augmente, que fait le