La corruption, une réalité en expansion
Certains sont confortables alors que d’autres s’approprient graduellement des tentacules de la corruption. Et nombreux sont ceux qui la définissent comme une façon de vivre, et l’imposent à tous comme une réalité. Il en résulte des principes erronés, grâce auxquels, les plus habiles manipulateurs remplissent leurs valises et détruisent ce que d'autres réalisent.
Cette manière de réfléchir et d’agir à l'insu des autres qui croient encore dans les valeurs telles l’intégrité et l’honnêteté changerait progressivement un monde qui, il n’y a pas longtemps, était plus humain et plus juste. Aujourd’hui, les batailles engagées pour dominer tous les espaces économiques, à n’importe quelle condition, à n’importe quel prix, font craindre une situation de non-retour à « la morale ».
La faiblesse, ou encore, la complicité des décideurs, des soi-disant modèles pataugent dans la boue de la corruption et de l’infamie, et le pire, en se fixant des objectifs : s’enrichir par tous les moyens, capitaliser toutes les fortunes, réduire le monde en un petit village par eux et pour eux seuls. Cette manipulation fait de la bonne gouvernance un idéal, un vœu pieux. Et les conséquences se répercuteront longtemps encore, donc sur toutes les générations futures.
La corruption fait école. Elle est enseignée partout dans le monde dans les universités libres…disons mieux, à l’école de la vie. Il s'agit ici d'une école, où l'on enseigne le « soi » dans son sens strictement égocentrique, excluant le bien être de la collectivité.
La corruption se pratique aujourd’hui dans toutes les institutions ou presque. Les églises sont nombreuses à être citées dans des cas de corruption (sur toutes les formes), dans les pays pauvres ou riches. Les conférences nationales, régionales, et internationales, les campagnes de sensibilisation autour du phénomène de la corruption n’ont toujours pas les effets escomptés, en particulier dans les états