La corse au 19eme
Décembre 1848 : première élection du président de la république Napoléon Bonaparte.
La Corse s’inscrit dans le 2nd empire avec la France. Pour la Corse la modernité prend du temps mais il y a un dynamisme. Des grandes familles comme Casabianca, Conti, Gavini, Pietri, Abbatucci, Pugliesi et Valery (bourgeoisie corse) font le choix de basculer dans le bonapartisme et elles vont être proches de l’empereur. Ils ont un pouvoir politique et forment une élite. Conti est le secrétaire particulier de Napoléon III.
En février 1871, lors des premières législations faites à Bordeaux, les gens ne se présentent plus sous l’étiquette Bonapartiste sauf en Corse.
1910, Dominique Pugliesi Conti rallie l’arrondissement d’Ajaccio à la république française. Les premières victoires des républicains datent des années 1880. Ce sont des élites qui maitrise l’italien et qui envoie leurs enfants étudier en Italie. Il y a 3 langues dans l’île : italien (poème, lettre, et communication officiel des élites), français (pour les textes administratifs) et le corse (langue de tous, du peuple, maitrisé qu’à l’oral pas écrit). LE premier journal corse se montrera qu’à partir de la fin du 19ème.
Société rurale, dont l’économie repose sur l’utilisation des sols réparti en 3 domaines : agriculture, arboriculture (l’oliveraie, agrumiculture, la production de châtaigne) et le pastoralisme. Avec la crise du phylloxera, toute la vigne est touchée et donc les produits sont concurrencés. Fin 19ème c’est une situation difficile, une île oublié, de misère avec un sentiment de survie. Le travailleur ou l’immigré ne possède rien. La société se divise entre une notabilité de possédant et une grande majorité de pauvreté. Phase donc de grande difficulté et dont les tentatives de redressement économique et même sociale seront excessivement tardif, va se rajouté la saigné de 14-18, la guerre de 39-45. Aussi, dans les années 70 il y a un véritable malaise en France et la Corse est toujours défavorisée.