La corée du nord, officiellement la république populaire
La forme courte est Corée du Nord ou rarement Corée-du-Nord[4], Puk Chosŏn, en Hangul 북조선 ; en Hanja 北朝鮮 ; on trouve aussi dans les médias sud-coréens Buk Han, en Hangul : 북한 ; en Hanja : 北韓.
La forme longue officielle est République populaire démocratique de Corée (RPDC, Chosŏn Minjujuŭi Inmin Konghwaguk, en Hangul : 조선민주주의인민공화국 ; en Hanja : 朝鮮民主主義人民共和國).
Le nom officiel de Chosŏn (Corée, ou Pays du matin frais traduit improprement en Pays du Matin calme) en Corée du Nord correspond à celui de la dernière dynastie indépendante coréenne avant l'invasion japonaise, la dynastie des Ri ou Chosŏn (1392-1910). En Corée du Sud, le nom coréen du pays est Hanguk, lequel fait référence au « pays (guk) des Han », nom d'une tribu préhistorique du sud de la péninsule. Quant au nom occidental de Corée, il renvoie à la dynastie Koryŏ qui a régné de 918 à 1392. « Corée » étant la résultante de la déformation linguistique italienne et lusitannienne des premiers explorateurs et commerçants occidentaux lors de leurs visites à la cour de Koryŏ. Cela a donné corio puis coria et enfin corea (terme souvent utilisé dans de nombreuses réclames ou slogans, footballistiques notamment, comme « Oh! Pilsŏng Corea », et préféré car moins connoté politiquement, comparativement à Korea qui a une connotation politique en lien avec les États-Unis).
Histoire [modifier]
Article détaillé : Histoire de la Corée du Nord.
Au lendemain de la capitulation japonaise le 15 août 1945, Kim Il-sung, qui avait dirigé l'armée révolutionnaire populaire coréenne (ARPC) dans la résistance coréenne à l'occupation japonaise, s'impose comme le principal dirigeant du pays en tant que secrétaire général du Parti du travail de Corée, issu de la fusion du Parti communiste et du Parti néo-démocratique de Corée.
Après la guerre de Corée qui a entraîné plus d'un million de morts au Nord, la Corée du Nord s'industrialise rapidement et cherche à atteindre l'autosuffisance politique, économique et