la courbe de tes yeux
Rythme :
1. Poème en prose. 15 vers. Il est composé de 3 strophes de 5 vers. Longueur des vers : mélange alexandrins, décasyllabes et octosyllabes.
2. Le système rimique traditionnel est bouleversé : quelques rimes plates. Très peu de rimes.
3. S’écarte de la tradition
4. Sonorités : allitérations en s, en r et assonances en en, ou, a. Douceur et harmonie
5. Figure d’insistance :
« Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu » hyperbole
« Et tout mon sang coule dans leurs regards » hyperbole
6. non
7. non
Image :
1. Champs lexicaux :
Image du cercle : « la courbe » v1, « le tour » v1, « un rond de danse » v2 (etc.). Ces yeux dessinent une sorte de cercle magique autour du poète, le protégeant, souligné par l’adjectif «sûr», ou encore l’image du berceau ainsi que l’auréole qui connote une dimension sacrée des yeux.
2. Figures de styles :
« Un rond de danse et de douceur » périphrase
« Auréole du temps, berceau nocturne et sûr » périphrase
« Et tout mon sang coule dans leurs regards » métonymie 6. dépasse la logique : elle allie le concret (« courbe de tes yeux ») et l’abstrait (« le tour de mon cœur »)
7. aucun effet graphique
Sens :
1. Une femme
2. L’être aimé, la femme, thème du regard
3. Le poète est présent « mon » « je », « m’ ». Émotions : L’amour, désirs
L’amour permet de transformer le monde :
-un monde innocent (vers 13-14) : la pureté qui vient des yeux de la femme envahit le monde; le « monde entier » n’existe que dans la mesure où les yeux d’elle existent aussi pour le voir. « Le monde entier dépend de tes yeux purs. Ces yeux sont donc non seulement condition de la vie du poète, mais condition de l’existence du monde : il lui est impossible d’envisager le monde autrement que par leur intermédiaire, ce sont eux qui le transforme et rendent beau. Un monde fait de douceur, de sensualité, de simplicité, d’harmonie et de fluidité. Aimer la femme, en être aimé, c’est aimer le monde, c’est exister.