La crise sociale
Pour l'auteur, l'État-providence doit être analysé « en termes de contre-productivité », les redistributions et donc l'imposition augmentent entraînant une hausse des prélèvements obligatoires que refuse la population. Cette crise est due tout d'abord à une perte de légitimité engendrée par le doute qui subsiste autour des finalités de l’État-providence qui a pour objectif d'assurer des fonctions sociales au bénéfice de ses citoyens mais vu que les besoins sociaux se sont étendus il ne peut plus y répondre. Par ailleurs, un autre doute, et pas des moindre, le traverse : « l'égalité est-elle une valeur qui a encore de l'avenir ». Ce doute sur l'égalité peut se comprendre par différents points ; la notion d'état-protecteur est mise en avant en termes de sécurité et sûreté de la population, surtout dans les grandes villes, « la demande de sécurité tend à relativiser la demande d'égalité », l'extension de l’État-providence a été due uniquement au fait que les dépenses se sont accrues sans que la croissance augmente et donc les processus de redistributions et d'assistance se sont amplifiés, entraînant du coup, une réduction des inégalités assez mal perçue. La dépendance de plus en plus forte des individus aux systèmes de protections sociales ne crée que de l’isolement, conduisant à une forte remise en cause du système à la fois globalisé et général. L’État-providence, ne prend pas en considération des individus séparés, ne tient pas compte des autres formes de