La crise économique
II. Les Origines de la crise
En 1989, l’effondrement du mur de Berlin ouvre la voie à un événement géopolitique majeur : l’écroulement du système soviétique. La concomitance entre ces deux événements conduit les élites anglo-saxonnes à donner une interprétation politique et religieuse à ces événements majeurs. En effet, Georges Bush ouvre la voie à la mondialisation, le 11 septembre 1991, avec son discours sur le nouvel ordre mondial, c’est-à-dire un programme politique fondé sur la mise en place du marché autorégulé. Dès lors, près de 2 milliards d’individus entrent sur le marché du travail, ce qui fait baisser le coût du travail, qui combiné à un faible coût de l’énergie permet les délocalisations et accélère la mondialisation. A partir de ce moment-là, les pays à faible taux de croissance accèdent au marché mondial grâce à la compétitivité prix, ce qui les conduit des taux de croissance de près de 10%. Ces pays vont investir massivement dans l’hyperpuissance américaine, ce qui va conduire les états unis à consommer 800 M$ de plus par ans de plus que ce qu’ils produisent. Mais au lendemain des attaques terroristes du 11 septembre, Greenspan, président de la réserve fédérale américaine décide de baisser les taux t’intérêts à 1% afin de substituer une bulle immobilière à la bulle internet pour éviter une récession. C’est à partir de ce moment-là que les banques américaines ont distribué des crédits hypothécaires sub-primes à des individus sans diplômes, sans revenus et sans patrimoines, conduisant ainsi à une crise immobilière dès lors que la bulle s’effondrerait. La titrisation est donc le mécanisme central qui explique la crise et qui permet aussi de comprendre pourquoi celle-ci ne peut plus être maitrisée.
III. Les conséquences politiques de la crise
Le modèle d’interprétation qui peut être proposé pour analyser la crise est donc le suivant : une crise financière non régulée engendre une crise économique qui elle-même provoque