La croissance favorise-t-elle toujours le developpement
Tout d’abord, les dépenses publiques permettent d’établir un lien entre ces deux termes.
En effet, la croissance consiste en la création de richesses mesurées par le Produit Intérieur Brut. Ainsi si la croissance s’accroît, le PIB influera sur l’augmentation des recettes fiscales et donc des dépenses publiques (ou dépenses de l’État) qui à leurs tours amélioreront certains secteurs comme l’enseignement ou la santé. Or, l’Indicateur de développement humain est mesuré entre autres par la santé (grâce à l’espérance de vie) et l’accès au savoir (grâce au taux d’alphabétisation et au taux brut de scolarisation). Ces dépenses publiques permettent par conséquent d’augmenter l’IDH et donc le développement. Un pays permet d’illustrer ce type de mécanisme : le Mexique. En effet, sa croissance économique s’est traduit par une hausse annuelle moyenne du PIB/habitant de 0,9 point entre 1975 et 2000 et a engendré une augmentation des dépenses publiques en pourcentage du PIB pendant la période 1990-2000. Cette augmentation concerne aussi bien l’enseignement (de 3,6% à 4,4%), soit + 0,8 point que la santé (1,8 à 2,5%) ; + 0,7 points. (Documents 1 et 3)
Par ailleurs, la croissance permet d’augmenter le niveau de vie (mesuré par le PIB/habitant).
Lorsque des richesses sont créées au sein d’un pays, celui-ci pourra faire en sorte de satisfaire les besoins fondamentaux de sa population (logement, accès à l’eau ), ce qui se traduira par une élévation du "niveau de vie" : c’est-à-dire le troisième critère indispensable au calcul de l’IDH. L’Inde vérifie bien ce raisonnement. Sa croissance augmentant depuis 25 ans, on remarque que sa population a accédé à l’eau potable à 84% en 2000 alors que dix ans auparavant ce pourcentage n’atteignait que 68%. (Document 3)
Les richesses de la croissance économique permettent donc à l’IDH de s’accroître considérablement. Voici d’ailleurs un schéma résumant cette première partie :