La culture intellectuelle sous les antonins
Dans l’antiquité, il y avait deux types d’ouvrages :
- Les rouleaux (type d’ouvrage le plus utilisé) ;
- Les livres (feuilles reliées entre elles).
- Les parchemins (peau d’animal) sont utilisés pour des textes importants, officiels.
- Le papyrus, coûte moins cher que le parchemin, mais reste cependant expansif. Le papyrus documentaire est important chez historiens actuels, mais était banal chez les romains (reconnaissance de dette).
- La tablette de bois, moins cher que le parchemin et le papyrus, sont utilisés souvent, on peut d’ailleurs les enduire de cire afin de pouvoir écrire dessus plusieurs fois.
- Les ostraka sont des documents très souvent trouvés. Ce sont des vaisselles cassées. Au lieu de les jeter, on les utilise pour écrire dessus (tenir des comptes…).
Ces documents sont utilisés par tout le monde. Les études actuelles rendent les historiens pessimistes. En Afrique, dans les oasis, lieux de garnison des armées, on constate que 50% des soldats sont analphabètes. En outre, tous les égyptiens sont analphabètes. Lorsqu’ils ont besoin de demander, dire quelque chose, ils le font écrire par un soldat alphabète.
Les femmes aussi ne savent pas lire, mais en revanche, les notables, les élites sociales, eux, savent écrire.
• Lorsqu’un auteur écrit, il le fait pour des lecteurs, donc, il écrit son texte avec beaucoup de réflexion, car raturer, supprimer, ajouter, sont des actions qui coûtent cher en support d’écriture. Il va tester son texte grâce à la lecture en public. Ils se réunissaient vers le début de soirée, et à la sortie des thermes, ils se rassemblaient afin de lire, afin d’apporter des corrections sur son ouvrage. Ils étaient des groupes de lecture.
Les esclaves eux, recopient, sans connaitre le sens des mots. Il y avait un grand atelier de copies, situé à Lyon.
Pour devenir écrivain, il lui fallait posséder, une éducation, une technique. Les gens qui recevaient une culture faisaient partie de