Si un retour de la croissance faciliterait les créations d’emploi et la réduction du chômage conjoncturel, d’autres conditions pourraient selon certains analystes accélérer une reprise de l’emploi. Une plus grande flexibilité du marché du travail serait donc une des possibilités envisageable. La flexibilité correspond à la capacité d’une entreprise à s’adapter aux évolutions de la demande et de son environnement. La flexibilité du travail implique la remise en cause des rigidités liées au travail (conditions d’embauche et de licenciements, coût du travail conditions d’utilisation de la main d’ouvre). Elle peut prendre plusieurs formes : flexibilité quantitative externe et interne, salariale, fonctionnelle, par externalisation. On peut se posé ainsi la question suivante : d’avantages de flexibilité sur le marché de travail permettrait-il de diminuer le chômage ? La flexibilité du travail permet-elle de créer des emplois ou, à l’inverse, n’est-elle pas nuisible à l’emploi ? Pour répondre à cette problématique, nous montrerons tout d’abord que la flexibilité est nécessaire pour réduire le chômage. Dans un second temps nous verrons cependant les désavantages de la flexibilité.
S’agissant de la flexibilité dans la gestion de la main d’œuvre, certaines mesures législatives qui visent à renforcer le droit du travail limitent l’entreprise dans sa capacité à s’adapter aux évolutions du marché et pénalisent donc sa compétitivité. En effet on peut donc comprendre que l’une des raisons majeures de l’existence du chômage vient des difficultés qu’éprouvent les entreprises à débaucher ou à avoir recours à des formes d’emploi moins rigides que le CDI à temps plein. Ainsi on peut voir apparaître des moyens plus favorable afin d’assouplir les procédures relatives aux licenciements et de faciliter le recours à des emplois flexibles (CDD, intérimaires, temps partiels..) et à la sous-traitance.
Dès lors, dans un contexte de variabilité de la demande, la flexibilité