La Curée d'Emile Zola
C’est avec son 1er succès Germinal (1877) qu’il devient populaire et qu’il gagne de quoi vivre. Autour de 1867 il se concentre sur l’écriture romanesque. C’est l’année qui amorce le projet des Rougon-Macquart. Zola affiche une ambition scientifique, elle n’est pas du même ordre que celle de Balzac. Cette ambition donne à la littérature un statut comparable à la science. Avec une double illustration : le roman doit être documentaire et expérimental. Il va donc assigner au roman le rôle d’être une expérimentation. Rougon-Macquart : sous-titre qu’il donne : histoire naturelle et sociale d’une famille sous le 2nd Empire. Ce titre est la marque d’une des sources de familles. Il se fonde sur la …afficher plus de contenu…
Nature souvent artificielle qui porte alors la marque d’une toute puissance revendiquée par l’Homme. C’est la représentation de la violence que l’Homme fait subir tout autour de lui. Le Lac est comme taillé nettement sur ses bords. « Les îles dressaient leurs falaises aimable » = oxymore car falaise n’est pas aimable et fait généralement peur. Entre les mains de l’Homme, la nature est devenue un décor qui semble fraîchement peint avec un air d’adorable fausseté. La vraie nature c’est la Seine, le fleuve de l’enfance de Renée qui est l’image d’une nature originelle. Zola décrit la serre comme un lieu saint de culture alors que l’on sait que c’est là où se retrouvait Maxime et Renée pour faire leurs petites affaires. Quelque chose de grandiose dans les décors qui renvoie à la grandeur des Hommes. Mais le naturel semble étouffé. II) Le luxe et le pouvoir