« La dent d’or » (histoire des oracles), de fontenelle.
Introduction :
- Ouvertures : - à la fin du XVIIe siècle, on observe en Europe la naissance d’un vaste débat d’idées inspiré par un esprit nouveau qui valorise la raison et le libre exercice de l’esprit critique. On commence à remettre en cause les dogmes anciens, on rejette l’autorité non consenti et les traditions qui mettent à mal la liberté des individus ; - ainsi commence à apparaitre l’esprit des lumières qui souffle, dont les instigateurs sont des intellectuelles, philosophe, scientifique et écrivains. Donc le rôle humaniste consiste à éveiller les esprits, à aiguiser leur esprit critique par le biais d’une raison sans cesse sollicité et nourrit de connaissance ;
- auteur : De ce faite les ouvrages à caractère argumentatif se multiplient et en 1686, Bernard le Bouvier de Fontenelle (1657-1757.) publie à 29 ans, l’Histoire des Oracles ;
- texte : ouvrage de vulgarisation scientifique, il s’inscrit dans le courant des Lumières et l’auteur y dénonce la superstition notamment dans le célèbre passage de « La dent d’or » ;
- problématique : en quoi cette extrais est-il un apologue ? ;
- annonce du plan : pour répondre à cette problématique nous verrons tout d’abord les caractéristiques de ce texte argumentatif et ensuite comme Fontenelle en a fait « un petit conte Voltairien ».
I. Un texte argumentatif.
1. Les caractéristiques.
- l’auteur pose ici d’emblé l’action élémentaire de la méthode expérimentale → c'est-à-dire la bonne méthode : (L'influence de Descartes sera déterminante sur tout son siècle : les grands philosophes qui lui succèderont développeront leur propre philosophie par rapport à la sienne, soit en opposition, ou soit en accord.) résonner que sur des faits dûment établis : « assurons-nous bien du fait » (l.1) ;
- cette méthode fonde la révolution intellectuelle qui va marquer le siècle des lumières → esprit d’examen, opposé à la superstition, aux croyances toute faite. Les