La dependance : nouveau risque social ?
Autonomie et dépendance
La perte d’autonomie se traduit par l’impossibilité d’une personne à effectuer certains actes de la vie quotidienne. Le vieillissement de la personne est l’une des causes de la perte d’autonomie, le handicap en est une autre.
Sur le terrain la perte d’autonomie peut nécessiter l’assistance d’une tierce personne. La perte d’autonomie peut être consécutive d’une diminution des capacités physiques et ou mentales de la personne pour effectuer les actes de la vie courante, dans le deuxième cas, l’individu ne peut plus décider seul, il doit obtenir l’accord d’une autorité (juge des tutelles, tuteur…) pour effectuer certaines actes.
La notion de dépendance se fonde sur la nécessité d’être assister également dans les actes du quotidien mais le critère n’est pas obligatoirement lié à la notion de perte, la personne (un enfant par exemple peut avoir besoin de l’aide de ses parents pour traverser la rue, il n’a rien perdu), une personne à mobilité réduite ayant un handicap lié à la naissance n’a pas subit de perte d’autonomie.
Contrairement à la perte d’autonomie qui peut être soudaine, liée au vieillissement, à un accident de la vie, la dépendance ne signifie pas forcément perte, mais tout simplement un handicap qui pour la personne fait partie d’elle-même comme la cécité de naissance. la dépendance peut impliquer d’avoir recours à une tierce personne, mais pas uniquement une assistance technique, ou matérielle (aménagement d’une rampe d’accès) est aussi une dépendance.
Il est vrai que si la perte d’autonomie est souvent facteur d’une dépendance, le contraire n’est pas toujours réciproque. Il convient de prendre en compte le mot perte qui traduit « la privation d’une chose que l’on possédait, le fait d’être privé de quelque chose dont on jouissait ». Dans le cas présent, la perte d’autonomie est de subir un dommage dans son intégrité physique ou morale (personne atteinte de cécité