La diplomatie africaine dans le concert des nations
I- L'impact de la diplomatie africaine dans la sphère internationale
L'Afrique demeure encore en marge des systèmes économiques et politiques globaux
A- Place négligée dans la gouvernance mondiale l’Afrique s’apparente d’avantage à un objet de préoccupation qu’à un acteur dans la conduite des affaires mondiales, y compris celles qui le concernent au premier chef. Il reçoit le diktat de la communauté internationale sur les attitudes à adopter (démocratisation, respect des droits de l’homme, etc.) plus qu’il ne fait entendre sa voix.Dans le secteur de l’environnement, qui prend de plus en plus de l’envergure, en dépit de l’élaboration de normes internationales, les grandes avancées sont le résultat d’ententes entre les grandes puissances (Etats-Unis, Chine, Union Européenne, Inde, Brésil) plus que le fait d’une concertation prenant en compte les intérêts de toutes les parties. Il semblerait que l’Afrique ait besoin de se greffer à la France pour faire entendre sa voix (cas du sommet de Copenhague de décembre 2009 sur les changements climatiques). Dans la sphère institutionnelle, l’Afrique est aujourd’hui absente, voire sous représentée dans les grandes sphères d’élaboration, de prise et de contrôle des décisions sur le plan international (Conseil de sécurité des Nations Unies, FMI, Banque Mondiale, G8, G20).
B-L'économie africaine tributaire de léconomie mondiale
La participation de l’Afrique dans le secteur dynamique de l’économie mondiale est limitée. les préférences économiques ont été définies et globalisées en dehors de la volonté de ses Etats (privatisation sur le plan national, libre-échange sur le plan international, etc.) et parfois à l’encontre de ses intérêts. En dépit du fait qu’elle regorge d’énormes potentialités et gisements de pétrole, de gaz, de mines, de sources d’énergie intarissables et de riches superficies de terres arables non exploitées, elle est l’épicentre de la pauvreté au monde ainsi que la région du globe la