La décision publique est-elle rationnel ?
L'année sociale 2010, est marqué par la reforme des retraites proposé le 12 avril par Éric Woerth, ministre du Travail du gouvernement de François Fillon. La reforme du système des retraites en France est inévitable. La principale mesure est le recule de l'age légal de départ à 62 ans. Le gouvernement avance un argument important, l'allongement de l'espérance de vie (81,2 ans en 2007) et plus particulièrement de l'espérance de vie en bonne santé estimé à 63,1 ans justifie le recule à 62 ans. Cette décision est une décision publique. Une décision publique est la une prise de position de l'État face à une situation particulière. Cette décision peut ensuite débouché sur la mise en œuvre de celleci par des outils tel que le droit par exemple. Ici cette décision de recule de l'age de départ à la retraite est rationnelle mais elle n'est pas la seule. D'autres solutions sont également apporter par les syndicats. On peut cité par exemple une augmentation de 1 point de la contribution sociale généralisée (CSG), cette proposition a réunie autour d'elle la CFDT, l'UNSA et FO. Selon le modèle de l'homo-economicus, les acteurs de la décision, ici les membres du gouvernement, ont pu avoir connaissance de toutes les solutions (y compris celles des syndicats) et toutes les conséquences de celles-ci. Et toujours selon cette théorie seules les différences de préférences entres les acteurs permettent d'avoir une différence de décision finale. Donc cette théorie suppose une rationalité absolue de tout les individus à tout moments. Mais ce modèle économique, utilisé dans le cas présent dans l'optique de l'analyse de la décision, est remis en cause par Carl Menger. Cette critique donna naissance au paradigme de la « rationalité limité » mis en place par Herbert Simon en 1945. Mais la rationalité des décideurs peut-elle être remis en cause ? Et si cela est possible dans quelles mesures cette remise en cause est-elle possibles ? Et quels