La décroissance
Journalistes, ministres, statisticiens, économistes, syndicalistes, dans leur grande majorité, présentent la croissance économique comme le seul projet viable de société, le seul levier capable de nous apporter emplois, bonne santé économique et prospérité.
Pourtant, si le PIB mondial n’a cessé de croître ces 50 dernières années, les inégalités grandissantes entre individus et la surexploitation des ressources naturelles nous mènent tout droit à des impasses sociales et écologiques.
L’heure du changement de logique semble venue, où le "toujours plus", effréné et insensé, laisse place à la sobriété heureuse, consciente et responsable.
Problématique : La décroissance est elle une utopie ou une nécessité ?
I)A) les limites écologique de la croissance
Faire le choix de la croissance ou de la décroissance c’est : prendre en compte les ressources dont nous disposons vraiment, individuellement et collectivement ; nous demander si le PIB reflète vraiment la qualité de vie humaine et la satisfaction des habitants d’un pays dans une réflexion citoyenne personnelle et collective ; faire les choix personnels qui sont en adéquation avec notre éthique, nos valeurs et notre vie personnelle, familiale et citoyenne, dans une contribution "cré-active" au quotidien.
L’impossible croissance illimitée sur une planète limitée
Chercher à tout prix une croissance économique illimitée sur une planète aux ressources limitées est un non-sens qui nous voit couper la branche sur laquelle nous sommes assis. On parle d’empreinte écologique, surface nécessaire pour produire et absorber les déchets d’un individu. L’idée est qu’un pays est en dépassement écologique lorsque son empreinte écologique est supérieure à sa bio capacité (ressources disponible pour la population. Mesurée en hectare -> évaluée à 1.8 hectare / personne). Par exemple, 1 américain à une empreinte écologique de 9 hectares.
Ce mode de vie et de ponction des ressources naturelles n’est ni généralisable ni soutenable