Introduction :

En 1980, le financement de l'économie était de 80% par les banques on n'était dans une économie d'endettement. Aujourd'hui, il est passé à 40%, on peut donc dire qu'on est passé à une économie de marchés de capitaux. Rappelons qu'un marché est un lieu de rencontre réel ou fictif entre l'offre et la demande. Il va en découler une quantité échangée et un prix qu'on peut qualifier d'équilibre. On peut distinguer dans ce marché l'un monétaire et l'autre financier. Le premier est un endroit où s'échange des capitaux à court terme. On y retrouve le marché interbancaire ainsi que celui des titres de créances négociables. L'échange des capitaux à long terme s'effectue sur le marché financier. On y retrouve le marché primaire où sont émises les actions et les obligations et celui secondaire utilisé pour la revente ou la spéculation sur les titres. En parlant de spéculation, avec la mondialisation, les marchés sont de plus en plus ouverts sur le monde. De part le monde on spécule sur les titres, c'est à dire qu'on effectue des opérations d'achats et de ventes de titres dans le but de réaliser des gains supérieur au prix de l'action ou du taux de change initial. La spéculation est-elle réllement source de déstabilisation des marchés ? Nous verrons donc que d'une certaine manière la spéculation peut entrainer des effets positifs sur les marchés. Mais d'un autre côté elle déstabilise fortement d'une part le marché monétaire ainsi que celui financier pouvant même entrainer des crises importantes.

I. Les effets positifs de la spéculation sur le marché
Tout d'abord il est important de noter que la spéculation est une opération dites à risque car on ne sait pas à la base si le cours de la devise (sur le marché monétaire) ou de l'action va augmenter ou s'éffondrer. Les spéculateurs prennent donc le risque tout en essayant d'anticiper ce que va faire le cours du titre dans l'espoir de s'enrichir. Cette vision est mal vue par l'opinion publique car on pense que