La démocratie en italie
Introduction :
L’actualité politique italienne est assez riche et mouvementée du fait d’un Président du Conseil, S. Berlusconi, assez atypique et qui mène la politique du pays d’une manière nouvelle, tant par sa personnalité que par son mode de direction. Ainsi, les critiquent fusent à son encontre, et comme à de nombreux moments de la vie politique en Italie, certains considèrent que la démocratie est fragile en Italie. Bien que cette inquiétude puisse être justifiée, il est important d’étudier ce régime politique sous ses principaux angles afin de répondre au problème central de ce sujet : Les faiblesses de la démocratie sont-elles substantielles au régime politique italien ou liées à une évolution politique et sociale de l’Italie ? Il est tout d’abord nécessaire de comprendre que malgré des fondements stables et efficaces, la démocratie en Italie connaît des défaillances organiques dont les dérives ont des conséquences importantes sur la vie politique du pays.
Enfin, cette analyse de la démocratie comme détenant de nombreuses faiblesses substantielles est à la fois complétée par des défaillances plutôt conjoncturelles, et nuancée par le dynamise de la société civile italienne.
I. La République italienne est un régime qui rend la démocratie solide et efficace en Italie mais dont les faiblesses et les dérives restent évidentes :
A. La démocratie en Italie est théoriquement efficace et défendue par des fondements institutionnels :
1. La démocratie en Italie est fondée sur des institutions politiques et un organe institutionnel efficaces.
La démocratie en Italie est un concept assez neuf par rapport aux autres démocraties occidentales. La I° République italienne est née en 1947 à la sortie de la Seconde Guerre mondiale et de l’expérience fasciste de B. Mussolini (1922-1945). La démocratie italienne est alors fondée sur des principes communs aux autres démocraties libérales défendant ainsi les libertés et