Famille recomposée

Selon une étude de l'INSEE, en 2006, 1,2 million d’enfants vivent au sein d’une famille recomposée ce qui représente presque 9% des enfants de moins de 18 ans, et 2,2 millions d'enfants vivent dans une famille monoparentale: 1,9 million vivent avec leur mère et 300 000 avec leur père.
En 2006, 580 000 familles sont recomposées en France métropolitaine, soit 7,7 % des familles avec au moins un enfant mineur.
Quand le parent se remet en couple, l’enfant peut habiter avec le nouveau conjoint, qui devient alors son beau-parent.
En 2006, 780 000 enfants vivent avec un parent et un beau-parent, dont 600 000 avec un beau-père. (sur 1.2 millions d'enfants, environ 400 000 enfants naissent de l'union de la famille recomposée, et presque 800.000 enfants sont nés de la première union).

Un nouveau statut pour le beau-parent dans une famille recomposée?

Dans les faits, il ne s'agit pas de créer un statut de beau-parent, mais de lui reconnaître des droits.
Ce sera toujours aux deux parents biologiques qu’il revient d’exercer l’autorité parentale. "Ce qui ne les empêche pas, si l’intérêt de l’enfant l’exige, de décider ensemble de déléguer une partie de cette autorité à un tiers. "
En 3 points:

- Un des premiers points du projet de loi défendu par notre secrétaire d'état à la famille, consistait à étendre au "tiers" – qu'il s'agisse d'un beau-père ou d'un homo parent – l'accord tacite qui existe déjà entre les parents pour les actes de la vie quotidienne : aller à l'école, chez le médecin, l'inscription pour une activité sportive . Il fallait pour cela clarifier la définition légale des actes usuels, ce que M. Lettone juge inutile et dangereux.
- Le projet initial défendu par Nadine Morano prévoyait une convention passée entre les deux parents et le "tiers" qui aurait été homologué par un juge, le but était de simplifier la procédure mise en place par la loi sur le partage de l'autorité parentale de 2002.
Cette proposition a été jugée