La famille, un droit en perpétuelle mutation
La famille, un droit en perpétuelle mutation
La citation de Jean Carbonnier « A chacun sa famille, à chacun son droit » sous-entend l’idée même qu’au fil du temps, la famille va se targuer de droits propres à son temps, à son époque. Cette remarque est donc en concordance avec l’adjectif perpétuel. En effet, on constate de réels changements du 20e siècle au 21e siècle concernant les droits de la famille. On peut notamment faire allusion à l’article n°143 du code civil, véritable mutation majeure dans le droit de la famille. Car justement, cet article permet de remarquer que chaque époque à ses mœurs, provoquant alors chez les familles des désirs de réformes (le « Mariage pour tous » très conflictuel, par exemple) de nouveautés, directement influencé par l’apparition de ces mœurs propres à leurs époques. Cette idée de perpétuelle mutation va se traduire alors par des exigences presque constantes vis-à-vis des droits de la famille régulièrement estimés obsolètes, car ne correspondant pas aux attentes de la famille. Cette famille qui est un groupe d’individus liés par le sang où l’alliance va donc directement –selon son temps- nécessité l’attention du juridisme pour répondre à ses attentes.
Elle nécessite donc, justement, des changements notables souvent reliés à des réformes… on peut alors penser au transsexualisme, au mariage de personne de même sexe… etc. ce sont les exemples même de cette idée que le droit doit pouvoir évoluer pour convenir à ces « nouvelles » familles. Et cette idée se rattache ainsi à la citation de Jean Carbonnier, précédemment employée « A chacun sa famille, à chacun son droit ». Ces réformes poussent donc à une mutation remarquable qui va jusqu’à aujourd’hui totalement réinventé le point de vue que l’on se fait du mariage traditionnel pour profiter aux nouveaux droits mis en place (pacs ou encore mariages homosexuels, principalement) et marquer un net déclin de celui-ci. Ainsi, en se basant sur les