PGE-PGO : Questions contemporaines.

La famille : noyau fondamental ou structure dépassée ?

« Groupe domestique », « ménage », « foyer » ou même « institution des sociétés humaines », tant de termes pour qualifier aujourd’hui la famille. Elle illustre à elle seule l’interaction des liens sociaux qui existent entre les individus et développe une capacité d’adaptation plus ou moins longue face aux mutations des sociétés et des membres qui la compose : L’Express de juin 1986 titrait "La famille, une idée moderne", ELLE en avril 2005 : "La famille change. Tant mieux ! ". Est-il juste aujourd’hui de considérer la famille comme un modèle de référence pour le développement de l’individu et son rapport avec les autres ? Ou n’est-ce plus qu’un héritage du passé qui peine à trouver une unité commune face à la diversité des modèles familiaux ? D’emblée nous définirons le terme de « famille » et les différentes formes qu’elle revêt depuis 1950. A partir de cette base nous chercherons à comprendre pourquoi c’est un noyau familial aussi important pour l’individu. Puis nous aborderons la requalification des familles traditionnelles contemporaines depuis 1970, par une approche progressistes de la législation. Enfin nous nous pencherons sur les limites d’une politique familiale vers une égalité totale, considéré par beaucoup comme trop laxiste en matière d’éthique et de respect des « règles universelles ».

Le cadre familial répond aux besoins biologiques que chaque être humain éprouve vis à vis de ses semblables. L’attachement à une personne chère, ainsi que son désir reproductif, découlent d’un caractère naturel propre à l’être humain. C’est avant tout dans l’idée de survie que s’élabore la cellule familiale. Il faut maintenir la lignée en s’assurant un avenir pour le clan, la tribu et l’espèce. Selon sa conception matérialiste, Engels délimite deux facteurs dans l'histoire : d’une part, La production comme moyen d'existence, les biens dans son sens global ,