Lducation consiste aussi la connaissance et la pratique des bonnes manires, des usages de la socit et du savoir-vivre. La femme au XVIIIme sicle Malgr leur volont de lutter contre lobscurantisme, les philosophes des lumires restent troits desprit quant la condition de la femme et son accs lducation. Dite ingale physiquement, elle serait galement ingale intellectuellement. Les avis restent cependant partags. Certains pensent que les femmes ont droit lducation et quil ny a pas de diffrences entre les deux sexes. Dautres restent sur des ides conservatrices la femme est infrieure lhomme et ne doit pas tre instruite. Comment volue la figure fminine au sicle des Lumires 1- Programme dducation Suite au 17me sicle, des prjugs sont encrs dans la socit. La rflexion nest pas ncessaire aux femmes, le rle de la femme est trs limit. Daprs ces prjugs, les femmes ne doivent pas tre savante, elles sont faites pour des exercices modrs car leur corps et leur intelligence sont infrieurs ceux des hommes. Cest partir du sicle des lumires que lducation des femmes va tre remise en cause et va prendre place au cur des dbats. Au 18me sicle, mme si les normes sont particulirement contraignantes pour toutes les femmes, les pratiques sont moins rigides car dans toutes les classes sociales, des femmes ont essay et ont russi chapper lenfermement domestique et sinsrer dans lespace public. Certaines occupent des fonctions rgaliennes (politique, administratif impratrices, gouvernantes), sauf en France o la loi les en exclut. Dans les classes aises, les femmes accdent des formes de savoir et une culture scientifique. Dautres dirigent des exploitations agricoles parfois importantes et dans les villes, certaines sarment comme de vritables femmes daffaires (commerce et banques). Des religieuses ont russi simposer la tte dabbayes importantes. Dans le peuple, la majorit des femmes constitue une main-duvre nombreuse. Elles peuvent tre marchandes, artisanes, domestiques ou ouvrires, moins