La fibre optique au cameroun
Depuis lundi 12 octobre 2009, les usagers des régions du Littoral, du Centre, du Sud, de l’Est et des trois régions septentrionales du Cameroun ont toutes les difficultés du monde à accéder aux services internet. En effet, et selon les responsables de l’opérateur historique des télécommunications au Cameroun (Camtel), et de Cotco, la fibre optique qui permet d’accéder à ce service, a été coupée dans la forêt de Bipindi, dans la région du Sud. Selon un communiqué de Cotco parvenu à notre rédaction hier mercredi 14 octobre, c’est l’éboulement d’une colline située non loin de l’emprise foncière du pipeline Tchad/Cameroun au lieu dit Mbikiliki qui est la cause de cet incident.
Au mois de mai 2009, le Cameroun avait déjà été déconnecté de la grande Toile. Même si les responsables de la Camtel justifiaient cette situation par «d’importants travaux sur son réseau dans le but d’augmenter sa capacité de production », une opinion répandue imputait cette déconnexion à un incident survenu sur un terminal de la fibre optique à Bonaberi, causé par Camwater dans le cadre de ses travaux. En novembre 2007 aussi, une défaillance technique du câble sous marin Sat3 survenue au point d’atterrissage de la fibre optique en haute mer à une quarantaine de kilomètres de Douala privait le Cameroun sept jours durant d’Internet. Ces accidents récurrents laissent les usagers dubitatifs sur les bienfaits tant vantés de la fibre optique, introduite au Cameroun en 2005. «Comment comprendre que la fibre optique censée améliorer la connexion Internet au Cameroun soit plutôt source de problèmes. C’est vraiment un paradoxe », s’exclame un utilisateur.
Equipements sensibles
Du coup, d’aucuns s’interrogent sur la qualité des installations et surtout de la sécurisation de ces équipements sensibles. Il faut par exemple savoir que l’épaisseur de la fibre optique est de 17mm, protégée par différentes couches de composants, le tout entouré d’une couche de