La figure royale dans les fables et apologues
Sujet : Peut-on dire que le conte et l’apologue sont, comme le miroir du pèlerin dans le texte de Cazotte, « des inventions » qui permettent de « voir le monde tel qu’il est » ?
Le conte et l’apologue sont des récits fictifs. De nombreux écrivains ont choisis ce genre littéraire pour écrire leurs œuvres. Il est vrai que l’imagination d’auteurs célèbres permet de divertir le lecteur. Mais bien souvent, la réalité se cache derrière ses « inventions ». Les intentions de l’auteur sont alors plus de l’ordre de l’argumentation : il cherche à nous montrer le monde tel qu’il est réellement. Le conte et l’apologue nous permettent-ils réellement de se projeter dans notre monde et d’en avoir un regard critique ? Il est vrai que ces genres littéraires se rapprochent fortement de la réalité. Cependant, l’auteur, par son point de vue, est trop partial pour montrer la réalité de manière objective. Mais il est dur de faire preuve d’objectivité lorsque notre point de vue est bien tranché.
L’apologue est un récit à visée argumentative écrit en vers ou en prose. L’auteur, pour rapprocher la fiction de la réalité, peut apparenter certaines figures à des personnages particuliers. Les fables de La Fontaine en sont un bon exemple. Il utilise des animaux pour construire son récit. En lisant quelques unes de ses fables et notamment La cour du Lion, Les animaux malades de la peste, et Les obsèques de la Lionne, on peut assez vite apparenter les animaux choisis par l’écrivain à des personnages réels, et plus particulièrement à des figures royales. En effet, le Lion – avec une majuscule – nous renvoi à un personnage noble et important. Et lorsque dans Les animaux malades de la peste le renard dit : « Sire, vous êtes trop bon Roi. », le doute n’est plus permis : La Fontaine désigne bien la figure royale à travers le personnage du Lion. De plus, lors des bals de Cendrillon, écrit par Charles Perrault,