La firme comme un ensemble de routines
1. Le contexte de rationalité limitée d’Herbert Simon (1955) 2. Les théories évolutionnistes et les routines (1982) 3. Edgar Schein et la culture d’entreprise (1985)
Le contexte de la rationalité limité d’Herbert Simon (1955)
• « Le but est de remplacer le modèle de rationalité absolue (substantive) de l’homo oeconomicus par un type de comportement rationnel compatible avec l’accès à l’information et les capacités computationnelles que possèdent réellement les organismes, dont l’homme, dans leur environnement. » Herbert Simon, “A Behavioral Model of Rational Choice”, 1955. Dans ce contexte, les individus, comme les organisations, ne réalisent pas des calculs d’optimisation mais cherchent plutôt des solutions « satisfaisantes » en s’appuyant sur leur expérience passée. Présentation du processus de décision « IMC » Intelligence – Modélisation – Choix (Revue) de Simon. La TCT et les théories contractuelles de la firme posaient la question de l’accès à l’information (asymétries d’information) mais pas celle des capacités cognitives ou computationnelles qui permettent sont traitement. Ici, l’information n’est plus synonyme de connaissance, et l’utilisation de raccourcis cognitifs, de routines organisationnelles, peut s’avérer moins coûteuse pour la prise de décision qu’un calcul d’optimisation.
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Les théories évolutionnistes et les routines (1982)
• Les théories évolutionnistes de Hannan et Freeman, “The Population Ecology of Organizations”, 1977, et de Nelson et Winter, An Evolutionary Theory of Economic Change, 1982 proposent de modéliser les processus économiques d’une manière comparable à la sélection naturelle en biologie. • La notion de routine est très large. Nelson et Winter la définissent comme « un modèle d’activité répétitif pour une organisation entière, ainsi qu’à une compétence individuelle ». Les routines sont assimilables aux gènes en biologie. Elles sont source d’une forte stabilité