La france dans la crise de 1929
La France est majoritairement rurale, avec de nombreuses petites entreprises industrielles (à la limite de l’artisanat), au commerce replié sur son vaste empire colonial.
La France est touchée fin 1931. Les manifestations de la crise sont moins brutales au départ : surproduction et stocks agricoles, recul de la production et faillites industrielles, chômage (900 000 chômeurs en 1935). La crise est donc en France plus pernicieuse, puisque sa gravité n’alerte pas immédiatement l’opinion publique et les gouvernements. Elle y dure donc plus longtemps qu’ailleurs.
C’est en 1935 que la France atteint le fond de la crise. Le marasme éco provoque une instabilité des gouvernements qui dégénèrent en une remise en cause politique de la IIIe république.
B] Les progrès de l’anti-parlementarisme :
Installation durable de la crise + valse des ministères = paralysie (faute de majorité solide au parlement) + scandales financiers (affaire Stavisky) = mécontentement contre le régime démocratique. Des ligues d’extrême droite apparaissent (ex : Action Française ou les Croix de feu…). Elles sont
Antiparlementarisme, Antisémitisme, Xénophobie. Le 6 février 1934 : coup d’état contre la république.
Le Front Populaire
En juillet 1935, les partis de gauche se rassemblent au sein du Front populaire (SFIO, PC et radicaux de gauche) avec le slogan « Pain, Paix, Liberté ». Lutter contre le fascisme (extrême droite), sortir de la crise économique.
Il triomphe lors des élections législatives de mai juin 1936. Léon Blum (secrétaire général de la
SFIO parti majoritaire) devient président du conseil. C’est la grève générale. Les accords de Matignon du 7 juin 1936, satisfont les attentes populaires et doivent permettre par l’accroissement du pouvoir d’achat, de sortir de la crise. Hausse des salaires de 7 à 15 %, la liberté syndicale dans l’entreprise, la création des délégués d’entreprise, les 15 jours de congés payés et la semaine de