La francophonie
Groupe d'enfants au Centre de lecture et d'animation culturelle (infrastructure mise en place par l'Agence de la Francophonie) de Jbaa, au Liban.
© Roger Moukarzel/AIF. |
« 200 millions de francophones, dont 72 millions de francophones partiels : telle est l'évaluation à laquelle parviennent les auteurs du rapport, non sans avoir précautionneusement rappelé qu'il ne pouvait s'agir que d'estimations et appelé de leurs voux la constitution d'instruments de mesure plus scientifiques. Par rapport aux données précédentes, le nombre de locuteurs capables de faire face aux situations de communication courante a augmenté de même que le nombre de locuteurs ayant une compétence en français plus limitée. Cette augmentation est due, d'une part, à la prise en compte des États ayant adhéré à l'Organisation internationale de la Francophonie depuis la dernière enquête ; d'autre part, à des réévaluations substantielles du nombre de francophones dans des pays d'Afrique subsaharienne dont la population a considérablement augmenté, comme le Tchad ou le Togo. Enfin, une enquête dans les États du continent américain non membres de l'OIF a permis d'estimer le nombre de francophones à 1 800 000 et le nombre de francophones partiels à 600 000. (.)Entre 1994 et 2002, le nombre d’apprenants du et en français dans le monde augmente de 15 409 252 personnes, soit 20 % de plus qu’en 1994, mais cette tendance subit un tassement entre 2000 et 2002. Passant de 75 340 561 apprenants en 1994 à 90 749 813 en 2002, on peut parler d’une augmentation globale significative. L’analyse par région permet d’enregistrer que l’augmentation la plus importante du nombre d’apprenants concerne l’Afrique et le Moyen Orient (60,37 %) et que la baisse affecte l’Europe tandis que l’évolution n’est pas spectaculaire ailleurs.Les taux