La fête des Panathénées La fête des panathénées, créée en 566 avant J.C., est tout d’abord connue grâce à la frise retrouvée dans le Panthéon. Cette frise sculptée sous la direction du grand sculpteur Phidias entre -447 et -437, est considérée comme l’un des plus grands chefs d’œuvre de tous les temps. La frise était immense plus de 160 mètres. On peut en retrouver certains morceaux au Louvres ou au musée de L’Acropole, mais la majeure de la partie se trouve au British Museum à Londres. La fête des Panathénées avait lieu tous les ans tandis que la fête des Grandes Panathénées (beaucoup plus imposante et importante) avait lieu tous les quatre ans au mois d’hécatombéion (juillet-août) à Athènes en l’honneur d’Athéna. Elle durait six jours durant lesquels se déroulaient des concours de chant, de la gymnastique ou encore de l’athlétisme. Les vainqueurs étaient récompensés par des amphores d’huile d’olive provenant des oliviers sacrés d’Athéna (dites panathénaïques), l’olivier étant l’arbre sacré d’Athéna. La procession clôturait cette cérémonie.
Les jeux étaient divisés en jeux réservés aux Athéniens, et ceux qui étaient ouverts à tous les Grecs. Ces derniers étaient à peu près les mêmes qu'aux jeux olympiques, avec de la boxe, de la lutte, du pancrace, du pentathlon et de la course de chars, l’épreuve la plus prestigieuse. Les jeux réservés aux Athéniens étaient quelque peu différents. Ils incluaient une course à la torche jusqu'au Parthénon (l’ancêtre du relais de torche qui a lieu avant les Jeux olympiques modernes), des batailles d’infanterie et de cavalerie, un lancer de javelot à cheval, des concours de poésie, une course d’apobatai (course de char dans laquelle le conducteur devait sauter du chariot, courir à côté puis sauter dedans), le pyrriche (apparemment des exercices militaires en musique) et l’euandrion (un concours de beauté parmi les athlètes). Tous ces jeux donnaient l’image d’une cité épanouie mais surtout puissante et intelligente à la fois.