La genèse et les fonctions du pouvoir politique
De nombreux théoriciens notamment T. Hobbes etJ. Locke, Jacques Rousseau, Max Weber ont élaboré leur vision, leur conception sur les rapports entre les citoyens et le pouvoir politique qui constituent les fondements des démocraties pluralistes modernes.
Ces auteurs ont opérés une distinction fondamentale entre « l’Etat naturel » (dont les rapports interhumains ne sont pas règlementé) et l’Etat social (dont les rapports sont réglementé et contrôlé par une autorité politique légitime accepté et reconnues).
Pour ces auteurs, un pouvoir politique institué est le résultat d’un contrat volontaire d’une convention entre les citoyens.
Il y a d’une part ce qu’on appel les délégués ce qui sont appelé à exercer ce pouvoir (pouvoir établie en vertu d’une convention sociale et rationnelle) et ces délégués ont l’obligation d’assurer la paix sociale, de concilier les différents intérêts au nom de l’intérêt commun. C'est-à-dire au nom de l’intérêt général.
En effet le pouvoir politique incarné par l’Etat est tenu d’imposer le respect des règles de droit à tous les membres de la société. C’est la raison pour laquelle le pouvoir est parfois considéré comme étant une institution.
Paragraphe 1- La notion de pouvoir politique selon Thomas Hobbes
Partir de l’idée de convention/ contrat.
Thomas Hobbes justifie la nécessité anthropologique d’une autorité politique supra individuelle en partant de sa vision sur la nature humaine.
Selon l’auteur, à l’état naturel les individus auraient des relations d’agressivités et de conflits perpétuels dus au fait qu’ils seraient animés uniquement par des instincts et des pulsions égoïstes qui les poussent à satisfaire uniquement leurs besoins individuels et leurs biens personnels.
En résumé les citoyens sont en quelques sortes égoïstes, animés par leur propre intérêt et selon Thomas Hobbes dans une société où il n’y a aucune instance extérieur, absence d’une