Grâce aux accords de Bretton Woods en 1944, les mouvements de capitaux ne cessent d’augmenter (document 3). Ces accords ont dessiné les grandes lignes du système financier international en mettant en place une organisation monétaire mondiale. En 2005, 1 400 milliards de dollars ont été échangés chaque jour. On évoque alors le terme de globalisation financière qui est la constitution d’un marché mondial intégré des capitaux. En 2012, quel bilan peut-on faire de cette globalisation financière ? La globalisation financière a des atouts indéniables. Cependant, elle provoque des risques difficilement contrôlables, auxquels il faut trouver des solutions rapidement.

I. Les atouts révolutionnaires de la globalisation financière A. Une opportunité pour les pays émergents de financer des projets d’investissements
Si, par exemple, en France, il y a plus d’agents à capacité de financement que d’agents à besoin de financement, la globalisation financière permet aux capitaux de s’allouer ailleurs que dans un unique pays. Les frontières ne restent pas closes et les capitaux s’allouent là où les agents économiques en ont besoin, n’importe où dans le monde entier. Cela permet ainsi aux pays émergents de financer leur projet malgré l’absence de fonds dans leur pays (document 4). B. Un moyen pour les producteurs de se séparer du risque des mouvements des taux de change
La spéculation financière est d’abord une assurance contre le risque. Si un concessionnaire automobile Allemand décide d’exporter 10 voitures aux Etats Unis, il ne sera payer que dans 6 mois (temps de livraison, acceptation de l’administration américaine, vérification des normes..). Le prix qu’il impose est de 1000 dollars par voiture, donc de 10 000 dollars. Mais, il devra ensuite convertir ses dollars en euros, et le taux de change étant fluctuant, les 10 000 dollars d’aujourd’hui vaudront plus ou moins d’euros dans 6 mois. Si le concessionnaire ne veut pas prendre ce risque, il va vendre à terme