La gouvernace locale au maroc
Introduction et constat
La gouvernance est une notion controversée. Le terme de gouvernance est en effet défini et entendu aujourd’hui de manière très diverse et parfois contradictoire. Cependant et malgré la multiplicité des applications du mot, il existe une dynamique commune dans l’usage de ce terme. Chez la plupart de ceux qui, au sein du secteur public comme au sein du secteur privé, emploient le terme de gouvernance, celui-ci désigne avant tout un mouvement de « décentralisation » de la prise de décision, avec une multiplication des lieux et des acteurs impliqués dans cette décision. Il renvoie à la mise en place de nouveaux modes de régulation plus souples, fondés sur le partenariat entre différents acteurs.
On distingue deux grands types de gouvernance : la gouvernance d’entreprise pour le secteur privé et la gouvernance politique pour la pensée politique et administrative. En gouvernance politique, on parle de gouvernance mondiale ou globale, de gouvernance locale ou gouvernance régionale en fonction des échelles de gouvernance abordées.
Dans notre présentation on s’intéressera à la gouvernance locale au maroc.
Ainsi, La gouvernance locale est au goût du jour. Cette notion est devenue le sésame d'un État en transformation, sans que l'on sache exactement que ce qui se cache derrière cette transformation.
Au Maroc, le territoire a toujours été inséré dans une logique de domination et de contrôle.
Actuellement ce n’est plus permis, le territoire doit cesser d’être une chasse gardée de l’Etat pour devenir un lieu d’innovation, de production et d’imagination, un lieu d’application du management du marketing.
Le moment est donc pour une rupture définitive avec la logique de la centralité et la concentration pour initier un nouveau modèle d’organisation fondé sur de nouvelles politiques de gestion de pouvoir ayant pour référentiel : la négociation, le partenariat, la coopération, la concertation bref : la bonne gouvernance.