la GRH
En effet, SAMUELSON, est économiste américain mort en décembre 2009, qui a popularisé l’idée d’un dilemme entre l’inflation et le chômage, et selon laquelle les gouvernements pourraient arbitrer entre inflation et chômage. L’arbitrage signifie qu’il serait possible de choisir entre plus d’inflation et moins de chômage et inversement.
Un tel raisonnement est- il encore possible ? La crise aurait-elle fait apparaitre cet arbitrage ?
Tout au long de notre analyse, il sera question de mettre en évidence l’existence de l’arbitrage de ces deux composantes et l’option actuelle de lutte contre le chômage.
Il existe un arbitrage entre inflation et chômage. C’est-à-dire un choix entre ces deux composantes.
En considérant d’une part, l’interprétation Keynésiènne de la courbe de WILLIAM Phillips qui illustre une relation négative entre l’inflation et le chômage et met en relation le chômage et la variable des salaires. C’est-à-dire que l’augmentation des salaires est source d’inflation car elle accroit les couts de production des entreprises et celles –ci se voient alors contraintes de rehausser leur prix afin de restaurer leur marge bénéficiaire. Ici, on voit qu’il existe un très fort lien entre la croissance des salaires et l’inflation ou que le taux d’inflation est égal au taux de croissance des salaires moins le taux de croissance de la productivité.
En considérant d’autre part, l’interprétation des monétaristes selon laquelle, à long terme le taux de chômage ne dépend plus du taux d’inflation. Le taux de chômage d’équilibre à long terme est dit naturel ou bien encore structurel, c’est-à-dire qu’il n’est pas dû à des causes conjoncturelles. Ici, le chômage est indépendant de l’inflation car à long terme, lacourbe de Phillips prend une forme verticale. Ce qui veut dire que le taux de chômage est égale à l’inadaptation de