La guerre d'indochine
Lors de la seconde guerre mondiale, les japonais balayent la présence française en Indochine. Celle-ci reçoit l’ordre du gouvernement de Vichy de collaborer avec le Japon, comme la métropole le fait avec son allié allemand. Pour la première fois, des "blancs" doivent obéir à des "jaunes" et ce sont les mouvements nationalistes et notamment communistes qui animent la Résistance face à l’envahisseur, avec l’aide financière et militaire des Etats-Unis. L’armée française qui entend maintenir son contrôle de l’Indochine après la libération de la métropole est même chassée du pays par les japonais suite à de violent combats en mars 45.
Lorsque les japonais sont battus en 1945, le gouvernement français de de Gaulle entend bien revenir à la situation d’avant guerre mais sur le terrain, l’administration et l’armée française sont affaiblies et décrédibilisées. D’autant que le Vietminh dirigés par Ho Chi Minh, très implanté au Nord du pays s’est emparé des grandes villes et proclame unilatéralement l’indépendance le 2 septembre 1945.
L’intervention de la Chine dans le Nord du pays permet brièvement un rapprochement entre Ho Chi Minh et les français. En 1946, des négociations commencent à Fontainebleau. Le négociateur Jean Sainteny et Hô Chi Minh signent