Commencez par vous demander pourquoi on vous pose cette question afin de déterminer le problème du sujet. Parler d'un droit à la vie, c'est dire qu'il existe une revendication que nous pouvons avancer et qui est celle de ne pas mourir, de rester vivant. Vous distinguerez bien le droit de vivre (nous avons le droit de vivre car rien ne nous interdit de vivre) du droit à la vie (nous pouvons exiger de rester en vie). Or le droit à dépasse toujours le droit de, car si j'ai le droit à la vie, aucun Etat, aucune Eglise, aucune société et aucune autorité ne peuvent édicter des lois positives pouvant le priver, pour des motifs juridiques ou moraux, de cette vie qui me constitue comme être humain. Il y aurait donc un caractère sacré de la vie, qui serait inhérente à mon être même, ce qui signifie que je suis un être de dignité et que la vie fait partie de ce qu'on ne peut me ravir, sauf à me manquer de respect. Ce qui pose deux problèmes essentiels : peut-on tout d'abord parler d'un droit à la vie s'agissant d'un être vivant qui n'est pas un être de conscience (comme les animaux, voire même un embryon humain) et un Etat, au nom de la justice et pour punir un crime commis, a-t-il le droit de tuer un criminel et d'autoriser la peine de mort ? Au fond, si le droit à la vie est un droit naturel, il ne concerne peut-être pas tous les êtres de la nature mais ceux dont on peut supposer qu'ils sont raisonnables et un Etat qui prônerait la peine de mort postulerait avant tout que nous avons un droit de vie et de mort sur les individus. C'est cela qu'il faut examiner. A partir de là, c'est à vous de formuler la problématique du sujet. Nous vous conseillons d'utiliser par ailleurs notre moteur de recherche de la rubrique FAQ pour approfondir votre travail (mots clé : vie , droit , respect , punir , justice). Voilà donc les premières indications que nous pouvons vous donner. Faîtes nous part de l'évolution de votre réflexion et nous pourrons voir ensemble comment la faire progresser.