C. La justice

a) légal et légitime 1ère définition de la justice = rendre à chacun son dû. C’est le principe de la justice réparatrice. Ex. : une infraction a été commise (un vol), celui qui a volé, reconnu coupable, devra réparation envers la victime : lui rendre le bien qu’il lui a pris, avec les intérêts. Fondamentalement, la justice n’est pas punitive (il faut punir le coupable) mais réparatrice : le coupable doit réparer sa faute. Ex. peine de mort qui s’appuie sur la justice punitive. Or, comment le coupable pourra réparer sa faute, une fois mort ?

Intérêt : la justice est comprise comme une norme. Il y a de l’injuste parce que l’injuste est jugé % une norme, la justice. Il n’y a d’infraction que parce l’action juste est déjà définie. Pb. : comment comprendre cette norme qu’est la justice ? Pb de son effectivité réelle, de l’application des lois. Le cadre légal = un cadre formel, un cadre général à l’intérieur duquel le magistrat, représentant de la justice, devra statuer. C’est à l’intérieur de ce cadre général qu’il faudra juger des cas particuliers, les juger justes ou injustes. 1er problème de la justice = % du général au particulier. Comment appliquer la généralité de la loi à des situations qui sont toujours particulières ? Là, on rejoint le problème de la légitimité. Ex. : pb de l’autodéfense. La loi générale punit toute violence et pourtant, si elles ne sont pas légales, il existe peut-être des violences légitimes. La légitimité semble dépasser le seul cadre de la loi précisément parce que = le lieu d’application de la loi. C’est le point de jonction entre la loi générale et le fait. C’est là également que se joue le problème de l’équité. Le magistrat n’a pas affaire à des idées générales mais à des faits particuliers. Ainsi, être juste ce n’est pas appliquer la loi à la lettre mais l’appliquer à des cas particuliers, de manière juste, cas suivant l’esprit de la loi.

Légalité = cadre général de la loi

Légitimité = justification de la loi