La laicité, une valeur de la vie quotidienne
La loi du 15 mars 2004 sur la laïcité à l'école interdit les signes et des tenues dont le port conduit à faire immédiatement reconnaître une appartenance religieuse. C'est le cas, par exemple, du voile islamique, de la kippa ou d'une croix de dimensions manifestement excessives. Les signes religieux discrets sont tolérés : La loi n'interdit pas les signes religieux discrets, comme une petite croix présentée comme un bijou. Les accessoires et les tenues qui sont portés communément par des élèves en dehors de toute signification religieuse (bandana, casquette…) sont également autorisés, à moins que le règlement intérieur de l'école, du collège ou du lycée ne les interdise.
Les élèves concernés par cette loi : Cette loi s'applique aux élèves de l'enseignement public scolarisés dans les écoles primaires, les collèges et les lycées. Dans les lycées, elle s'adresse à l'ensemble des élèves, y compris ceux qui étudient dans les filières post-baccalauréat : classes préparatoires aux grandes écoles ;sections de techniciens supérieurs (formation de deux ans, sanctionnée par le brevet de technicien supérieur). En revanche, les candidats qui viennent passer les épreuves d'un examen ou d'un concours dans les locaux des établissements scolaires publics ne sont pas concernés par cette loi.
La laïcité dans les lieux publics
Tous les espaces publics sont laïques en France, ce qui signifie qu'ils échappent et doivent échapper au fait religieux : pas de symboles, discours, manifestations religieuses. C'est le cas des lieux publics ouverts (jardins, parcs) comme des espaces publics fermés (piscines, hôpitaux, moyens de transports, commerces, salles de réunions, mairies, écoles et universités publiques).
Cependant, des réalités divergentes, à mettre au compte d'autorités ou de particuliers, existent dans certains de ces lieux publics : certaines piscines organisent la séparation sexiste des hommes et des femmes ; à l'hôpital public, certaines